Première journée

Ma première journée fut bien meilleure.
Je suis allée voir comme la fille me l’avait suggéré au centre informatique (en bus en fait car c’était trop loin pour y aller facilement à pied. C’est ce dont je mettais rendue compte la veille). Là, j’ai appris que n’étant pas inscrite encore à l’université, je ne pouvais pas avoir Internet.
Je me décide donc à aller à la banque ouvrir un compte et faire quelques achats. Et je discute en attendant le bus avec une fille qui comme moi venait pour le semestre à Singapour. Elle était arrivée la veille et connaissait du coup un peu plus de choses que moi. Elle allait à la banque aussi. Nous y sommes donc allées ensemble avec une de ces amis qui venait de la même université au Canada.
Étant allées à la journée d’orientation, elles ont pu m’expliquer quelques trucs, notamment que je devais pouvoir avoir Internet dans ma chambre.
Nous avons passé un bout de la matinée ensemble puis je suis allée faire les trois courses que je devais faire (un oreiller et un portable). Nous nous sommes donné RDV pour la soirée avec d’autres.
J’ai ensuite effectivement réussi à avoir Internet.
La soirée était très sympa. J’ai rencontré beaucoup d’autres étrangers. Nous avons bien discuté. Je me rends compte par contre d’autant plus lors de ces soirées du mauvais apprentissage des langues en France. Je suis la seule à ne pas être bilingue. J’ai un peu du mal à suivre les conversations du coup. Mais ça va venir.
Nous avons tout d’abord mangé à Chinatown. Je ne me rendais pas compte de l’importance de la pluie ici. Tout est couvert pour être à l’abri de la pluie. Chinatown est donc un endroit fermé avec plein de stands dans lesquels on peut manger.
Nous nous sommes ensuite promenés sur les bords d’une rivière, à Clarke Quay. Nous avons même fait un tour en bateau. Ce sont de vieux entrepôts rénovés au bord d’une rivière. Ce qui me chagrine c’est qu’ils sont si bien rénovés et nettoyés que pour m’en rendre compte, j’ai dû le lire sur le guide du routard. C’était assez joli tout de même.
Nous sommes ensuite rentrés en taxi, pour la modique somme de 1€ chacun. Ça va, on ne s’est pas ruiné. Je crois que je vais me permettre plus souvent le taxi ici qu’en France.